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Channel: Côte basque people - coup-de-coeur
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Le lama porte des espadrilles

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PHOTO ZOOM 

Joli coup des petits jeunes d'Espartine, la marque d'espadrilles dans le vent de Biarritz qui chausseespartine, serge le lama Frédéric Beigbeder, Amélie Mauresmo ou Michel Denisot et bien d'autres people ! C'est l'effet Serge le Lama : l'animal, promené dans le tram bordelais par cinq étudiants éméchés, est devenu la coqueluche des foules comme ont pu le constater hier après-midi les dresseurs du cirque Zavatta, qui ont fait prendre l'air à leur propre lama du côté de la Grande plage de Biarritz, à l'initiative d'Espartine ! 

Il y avait la foule des grands jours sur la plage, en raison d'un été indien particulièrement chaud, et le lama, bien vite surnommé Patxi par les enfants présents, a pu effectuer un bain de foule bien sympa et poser pour les objectifs des estivants en goguette. Le photographe d'Espartine Damien Colmet a immortalisé la scène et la marque de Biarritz a partagé ses photos sur Facebook pour rebondir sur le buzz de Serge le Lama...

Spectacles du cirque Zavatta samedi et dimanche du côté de Carrefour BAB2 à 16 heures, lundi 11 à 15 heures, visite du zoo toute la journée.   


Le foot à 5 indoor, ça déchire

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J'AI TESTE

Le foot, toute ma jeunesse, les années pupilles et minimes dans le relevé championnat de ligue de la région PACA sont loin derrière ! Le foot à 5, c'est la nouvelle façon de jouer au foot qui cartonne dans toutes les villes de France et de Navarre. Et le BAB n'échappe pas à la règle. Au pays du rugby et de la pelote, le nombre de footeux en indoor est tout simplement dingue ! Le tout nouveau Club 64 (de la marque éponyme made in... 64 bien connue) ne désemplit pas, le soir, en semaine, tous les créneaux sont pris par des fans et de très bons joueurs de ballon. J'ai donc testé ces nouveaux terrains sis du côté de la zone Saint-Frédéric à Bayonne (1). 

Jeudi soir, créneau de 20 h 30 : je découvre mes partenaires, Petit Philou l'expert en gestion et feinte declub 64,foot en salle,foot à 5,squash corps, Joanes, solide à l'impact, passé par les Genêts, Fred un cousin Québécois informaticien à Tarnos (spéciale dédicace à mes potes de l'Université Laval de Québec !), Benjamin, un jeune gardien fan de Sirigu du PSG (vu qu'il a revêtu son maillot vert) et votre serviteur, ailier du Cavigal de Nice au mitan des années 80. En face ? Je découvre, des jeunes, grands, gaillards et affûtés. On mène très vite.... 3-0, j'en plante deux. Du gauche. Tranquille. On va se balader.

Erreur, les types d'en face commencent à trouver la distance, parlent espagnol entre eux (?!?), jouent en triangle, jonglent devant le but, nous déchirent dans les duels, bref, ils reviennent et nous éclatent au planchot : en cinq minutes de 0-3, le score passe à 10-3 pour eux ! Au bout de 20 minutes super intensives, j'ai besoin de souffler, le cardio est dans le rouge, je dois reculer. Le match s'équilibre un tant soit peu, et à mi-parcours, au bout d'une demi-heure, on change Petit Philou contre leur meilleur joueur. Rien n'y fait, les adversaires sont trop forts, un mec en bleu vole sur le ballon, il le protège d'une telle façon que je ne peux à chaque fois que faire la connaissance de son postérieur, au demeurant super musclé. 

Le match d'une heure et quelque a été super intense, le foot à 5 est un sport très tonique, qui allie course rapide et endurance, aussi dépensier en calories que le squash si on joue à fond, sans s'arrêter, ce que nous avons fait. Il faut du fond, être préparé physiquement pour tenir le choc, la distance. Et surtout une technique irréprochable, si l'on veut rivaliser avec de vrais joueurs de foot en salle. Fin du match à 21h40. Le score ? Un détail... L'essentiel, ce soir, était ailleurs. Surtout que les Girondins se sont faits -eux aussi- éclater à... Chypre :) ! 

Il est l'heure de boire un coup au bar avant de passer à la douche, car je suis trempé, essoré et lessivé. J'ai au moins perdu 2 kg de... flotte ! Question : "Vous jouez tous au foot, non ?" L'un des gars joue les faux modestes: "Ouais, on a joué à Biarritz ou Anglet, en CFA..." Et l'Espagnol, là, il joue au Barça ou quoi ? Pas de réponse, juste un sourire qui en dit long sur le niveau du mec. Bon, la prochaine fois, on tentera de défier des footeux de niveau PH ou PL. Pas sûr que ça passe non plus...         

Club 64, 8 rue de la Galupe, Bayonne. foot indoor (à partir de 6€ par personne), outdoor, squash, club house (bar, petite restauration, matches en direct) : 05 59 45 52 74.

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Richard Tardits is back

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INSTANTANES VIP
[Mes rencontres people]

Richard Tardits est le premier Français à avoir évolué en NFL, le championnat de foot US, au début des années 90. Le Biarrot, ancien joueur de New England, est revenu dans l'actualité puisqu'il se présente comme tête de liste aux élections municipales de Biarritz ! Passionné de sport US, ancien reporter au magazine de basket US "5 Majeur", j'ai suivi la carrière américaine de Richard Tardits, j'ai conservé les mags' de l'époque où il faisait les couv' (Newssport, Sports action...). Je l'ai rencontré en 2007 à Biarritz lorsqu'il est revenu sur ses terres. Voici le papier et l'encadré. Bonne lecture ! 

Richard Tardits, le pionnier

BIARRITZ Richard Tardits est le premier Français à avoir évolué en NFL, le championnat de foot US, au début des années 90. Le Biarrot, ancien joueur de New England, commentera la finale du Superbowl dimanche sur France 2 

Richard Tardits est un précurseur. Un mythe même pour certains fans irréductibles des sports US. Le Biarrot est tout simplement le premier joueur français à avoir évolué en professionnel dans l'un des quatre sports majeurs américains : football US, base-ball, basket-ball et hockey sur glace. Il a joué trois ans en National football league (NFL), aux New England Patriots, le club de foot américain de Boston, de 1990 à 1992 (1). 

Au début des années 90, les superstars du sport US se nomment Bo Jackson, Michael Jordan, Magic Johnson, Joe Montana, Wayne Gretzky ou José Canseco. En France, le sport américain est peu suivi. Seuls, au plan national, Canal + et les mensuels spécialisés s'intéressent au parcours de Tardits, « un véritable conte de fées», comme l'écrit Georges Eddy dans une chronique de feu « Newsport ». Car le Français, en quatre ans de pratique de l'un des sports les plus complexes du monde, « a conquis l'Amérique et gagné sa place en NFL ». 

De Toulouse à Georgia.  « J'ai eu beaucoup de chance, je suis devenu professionnel en NFL par hasard», reconnaît aujourd'hui Richard Tardits, 42 ans, revenu s'installer à Biarritz avec sa famille en 2003. Rien ne prédestinait le jeune Biarrot à devenir un pionnier. « Mon avenir était tracé, dit-il. Je jouais au rugby au BO, j'étais international junior et je devais signer à Toulouse pour y poursuivre mes études et évoluer au Stade. » 

Été 85 : un séjour linguistique d'un mois à Augusta (Georgie) chez un ami de son père (rugbyman lui aussi, champion de France avec Pau en 1964) va bouleverser sa destinée. « J'ai appris, là-bas, qu'on pouvait financer ses études en faisant du sport de haut niveau grâce à une bourse. J'ai passé les tests de tennis (il était classé 15), sans résultat. Puis j'ai lu dans le journal que l'université de Georgia organisait une sélection de football américain. Je me suis lancé sur les conseils de l'ami de mon père.» 

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Tardits passe les tests et les gagne. « Premier coup de bol, ce n'étaient que des tests physiques, pompes, abdos, 1000 m enchaînés; je sortais de la saison de rugby, j'étais en pleine bourre !» Le Biarrot intègre le campus de Georgia pour étudier le commerce international et jouer dans l'équipe de foot US. Second signe du destin : suite à la blessure du linebacker titulaire, il gagne sa place dans l'équipe des Bulldogs (NCAA) et devient un redoutable chasseur de quaterback. 

« Je n'avais aucun sens tactique, mais une technique propre, inter-exter, héritée du rugby, pour éviter les bloqueurs. » Les coaches l'appelaient « le Tour de France » ! « C'était mon spécial. À la fin de mon cursus, je détenais même le record de « sacks » de l'université (29 réalisations). J'ai appris qu'il a été battu il n'y a pas longtemps...» 

Après quatre ans à Georgia, oú il obtient un MBA en commerce et une solide réputation de coupeur de tête, l'idole de la fac se met à rêver de NFL : « Oui, mais toujours dans l'optique de payer mes études aux États-Unis, je voulais devenir avocat international et faire Harvard. » Drafté au cinquième tour en 1988, Tardits signe un an aux Phoenix Cardinals, mais ne joue pas. « Le style défensif de l'équipe ne me correspondait pas. » 

27 matches en NFL.  En mai 1990, le Basque, tête dure et détermination intacte, participe au camp d'entraînement des New England Patriots.« Pour trois raisons : je ne connaissais pas ce coin, leur style de jeu me correspondait et j'étais à deux pas de Harvard. » Après un camp d'été inhumain, « les dernières semaines, c'est la jungle» et un ultime écrémage à son poste, Tardits réussit l'exploit d'intégrer l'effectif pro, limité à 47 joueurs. 

Le Français sera surtout utilisé dans les équipes spéciales et défensives, mais disputera quand même 27 matches en NFL _ « sans beaucoup toucher le ballon», rigole-t-il _ au sein d'une des franchises les plus faibles, alors, de la Ligue. Une blessure au genou freinera sa carrière et après un essai infructueux aux Denver Broncos en 1994, il tournera la page NFL sans regrets. « J'en garde des souvenirs fabuleux, surtout celui d'avoir été à cette époque le meilleur athlète que je puisse être», dit-il. 

Les sacrifices physiques _ il est passé de 100 à 120 kg au cours de sa carrière _ il les assume. Il a même conservé son poids de forme du temps de la NFL. L'ancien pro continue de s'entretenir, rugby, jogging et surf qu'il pratique chez lui, à Bidart oú il a acheté une maison après un tour des parcs nationaux des États-Unis en camping-car avec sa petite famille, qui a duré un an. 

« J'ai pas mal bourlingué avec ma femme Joanna, nous avions envie de nous poser. Nous sommes revenus ici pour l'équilibre familial des enfants (il en a trois) et la douceur de vie.» Richard Tardits ne vit pas de ses rentes de footballeur US : « Je viens d'apprendre qu'à 55 ans, j'aurai droit à une retraite de la NFL (environ 750 dollars), car j'ai atteint le quota (trois ans et trois matches)», sourit-il. Le Biarrot, businessman averti, gérait lui-même ses contrats (qui lui ont rapporté plus de 200 000 dollars par saison) et a lancé plusieurs affaires aux États-Unis, qu'il a, à chaque fois, « bien revendues ». 

Depuis mai 2003, Tardits est propriétaire du complexe golfique de Bagnères-de-Bigorre. « J'ai mis quatre ans pour obtenir un permis de construire. J'ai un gros projet hôtelier et immobilier. Les mentalités, ici, ne sont pas simples à faire évoluer mais j'y crois. Laurent Fignon a lui aussi investi dans la ville.» 

Ce nouveau défi n'a rien d'insurmontable pour l'ancien linebacker des New England Patriots. 

(1) Le hockeyeur Philippe Bozon a joué trois ans aux Saint Louis Blues (1995-1998), Tariq Abdul-Wahad est le premier Français à avoir joué en NBA, en 1997. Aucun Français n'a joué en MLB (base-ball). 

Tardits a eu plusieurs vies sportives. Ado, il touche à tout : tennis, surf et bien sûr rugby. Après sa carrière NFL, le Biarrot a même taté du bobsleigh ou du football australien. L'aventure du rugby a repris en 1995, lorsqu'il est rentré en France pour développer un projet à destination des États-Unis au sein de la Générale des Eaux. « J'ai joué un an au PUC en 1995 avec un coach hors du commun, Daniel Herrero.» Reparti travailler outre-Atlantique, Tardits, devenu citoyen américain, se rapproche du staff des Eagles, l'équipe de rugby des États-Unis. « J'ai participé à la Coupe du monde de rugby à VII à Hong-Kong en 1997 puis à la Coupe du monde à XV en 1999. J'ai joué contre l'Irlande et la Roumanie et raté l'Australie. On avait une bonne petite équipe, plusieurs gars jouaient en Angleterre», se souvient-il.

Article paru dans "SO" le 30 janvier 2007 

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Photos de Richard Tardits en 2007 (J.-D. Chopin) et en 2013 (B. Lapègue)

France 5 à la sauce Basquaise

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TELEVISION

Ce jeudi soir, elles se sont retrouvées sur le même plateau. La première s'appelle Anne-Sophie Lapix, lamaya lauqué,anne-sophie lapix,télévision,la cinq deuxième Maya Lauqué. Anne-Sophie est la fille d'un entrepreneur du bâtiment de Saint-Jean-de-Luz, Maya, celle d'Henri Lauqué, président du Comité des célèbres fêtes de Bayonne, directeur du tourisme en Pays Basque aujourd'hui à la retraite et de Christine Lauqué, conseillère municipale de Jean Grenet à Bayonne. Outre leurs origines du Pays basque, elles ont le point commun d'avoir débuté toutes deux leur carrière de journaliste à l'agence départementale Pays basque de "Sud Ouest", il y a....quelques années.

Anne-Sophie à Saint Jean-de-Luz, Maya à Bayonne. Ce soir, Anne Sophie, qui depuis la rentrée remplace sur France 5 Cinq Alexandra Sublet  dans "C'est à vous" recevait Maya, ex I-Télé, qui vient de lancer sur cette même chaîne de la 5, dans le difficile créneau du 12-13 "La Quotidienne" avec Thomas Isle, un talk show salué pour sa qualité par la concurrence, qui mêle conso et solidarité avec plusieurs intervenants. C'est la première fois qu'on les revoyait ensemble... Presque un "réveillons ensemble". 

La Luzienne Anne-Sophie Lapix, à gauche a reçu ce jeudi soir la Bayonnaise Maya Lauqué et Thomas Isle. Notez le linge, basque bistan dena.

Félix Dufour pour Côte basque people
Téléphoto F. D 

Le wipe-out de Shane Dorian

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Belharra, le mega-pic basque a accueilli hier mardi la crème nationale et internationale du surf de grosses vagues, dans des conditions pas forcément aussi dantesques qu’annoncé. Peyo Lizarazu a pris la première bombe de la matinée, une gauche, en tracté. Plusieurs surfeurs aguerris ont tenté l’aventure à la rame. Si l’Hawaiien Shane Dorian, généralement considéré comme le meilleur surfeur de gros à la rame, a semblé au dessus du lot (même s'il a subi un spectaculaire wipe-out, notre photo), l’Australien Jamie Mitchell aurait quant à lui scoré une magnifique droite. Notons la présence, toujours à la rame de Grant « Twiggy » Baker, le Sud-africain vainqueur récemment à Punta Galea, de l’Américain Greg Long et des Français Benjamin Sanchis et Pilou Ducalme qui y ont laissé leur gun. Même sort pour le stand-up de Stéphane Iralour, broyé par la montagne liquide. D’autres surfeurs s’en sont donné à cœur joie du côté de Guéthary, avec Antoine Delpero et Manu Portet à la rame, et quelques équipages locaux en tow-in.

Jérôme Blanco, photo de Pierre-Alex Barcoïsbide

Razorlight fan du Pays basque

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Le jeu de paume revient sérieusement à la mode. Parmi ses pratiquants, Michel d'Arcangues, maisrazorlight,america,biarritz,johnny borrell aussi le chanteur du groupe anglais Razorlight, Johnny Borrell, un garçon adorable, physiquement mi-Jagger, mi John Morrisson qui vit entre Pays basque et Londres. Dans un excellent français il a expliqué qu'il était arrivé par hasard sur la Côte Basque afin d'écrire des chansons. Il s'entraîne au jeu de paume avec le jeune champion de France des moins de 16 ans, Alex Foix. Le dernier tube du groupe, "America" fait un carton sur les ondes britaniques et françaises.

Samedi dernier, au trinquet Saint-Martin de Biarritz, une journée portes ouvertes autour du jeu de paume a été organisée par Pierre Mirat, président du comité directeur du jeu de courte paume. Tennismen et pilotaris dont la discipline originelle était dès le Xllle siècle ce jeu de paume très prisé par Henri lV se sont associées à cette rencontre. Avec 8 000 participants dans le monde dont 100 professionnels, il faut savoir que le Pays basque possède le joyau de ce sport: à La Bastide-Clairence, ancien tripot devenu trinquet qui date de 1512.

Félix Dufour pour Côte Basque People

Photo FD : Michel d'Arcangues en double avec Johnny Borrell, à droite, le chanteur du groupe anglais Razorlight.

Maé revient à Bayonne

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C'est tombé sur Twitter via le compte de Camus production : Christophe Maé et la chanteuse Tal seront en concert cet aux arènes de Bayonne en juillet. Tal chantera le 15 et Maé le 16, un doublé qui permettra au promoteur local, Euterpe de limiter les frais scéniques et de montage.

Les deux artistes seront dans le département avant cet été, leur tournée respective passe en effet par le Zénith de Pau, Tal le 8 avril, il reste encore quelques places et Christophe Maé le 18 mai, qui est complet. 

C'est Euterpe promotions, dont un bureau est à Bayonne qui est en charge de la vente : 05 64 11 09 59. Mise en vente des billets dans les points de vente habituels et sur www.box.fr : vendredi 10 Janvier à partir de 10 h.

Christophe Maé sur CBP en cliquant ici, ici, ici

Daniel Balavoine le Biarrot

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SOUVENIRS

Voici deux articles parus dans "SUD OUEST" les 14 et 15 janvier 2006, que j'avais écrit 20 ans après la mort de Daniel Balavoine.

« Il est toujours présent »   

BIARRITZ.  Des dizaines de fans se sont recueillis, hier, sur la tombe de Daniel Balavoine à l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort accidentelle 

Vingt ans déjà ! Daniel Balavoine a trouvé la mort le 14 janvier 1986, avec Thierry Sabine et trois autres personnes, dans un accident d'hélicoptère lors du Paris-Dakar. Au cimetière de Ranquine, hier, à Biarritz, les anonymes affluaient, le plus souvent en couple ou par petits groupes, sur la tombe du chanteur vedette des années 80, fauché en pleine gloire à 34 ans. 

« Nous ne l'avons pas oublié, indique Cécile, une Basque d'une trentaine d'années venue se recueillir avec son ami. Daniel restera pour toujours dans nos coeurs, c'était un grand chanteur, avec des chansons à texte et un message fort. Personne ne l'a remplacé sur la scène française.» 

« Merci ».  A côté de la tombe en marbre blanc, située en bout d'allée, 3e division, 3e section du cimetière, des bouquets de fleurs fraîches ont été posés ces jours-ci. Des petits mots aussi. Le plus souvent un simple « Merci » est inscrit sur une carte. Corinne, elle, a écrit un poème, protégé par un cadre : « Vingt ans déjà que tu n'es plus là, je pense encore à toi, je t'aime, je t'aimerai...», a-t-elle inscrit. 

En ce milieu de matinée ensoleillée, les personnes, à l'instar de ce jeune couple de Charente-Maritime, défilent dans la discrétion. Et se recueillent en silence. « Daniel n'aurait pas aimé autre chose, c'était quelqu'un de très simple», témoigne cette Rochelaise en vacances à Biarritz. 

Ces fans ont pour la plupart la trentaine. Ils étaient enfants à la mort du chanteur. « Nous avons découvert ces chansons plus tard et ces textes, encore aujourd'hui, restent d'actualité, confie Marie d'Anglet. Daniel était amoureux de l'Afrique, son engagement était sincère, et quand je vois ce qui se passe sur ce Dakar, avec encore un jeune garçon tué, je ne peux m'empêcher de penser à lui...» 

Image de pureté.  Hier, à l'occasion de ce triste anniversaire, on retrouvait également des personnes de passage. Des curieux, comme David qui voulait voir à quoi ressemblait « la tombe de l'idole de [ses] parents : elle est toute blanche, elle dégage une image de pureté», lance-t-il. 

Les Biarrots, eux, les proches ou la famille, n'ont pas effectué, à notre connaissance, de démarche particulière ce samedi. Daniel Balavoine s'était installé à Biarritz au début des années 80 et a laissé derrière lui de nombreux amis. Ceux-là, tout au long de l'année, entretiennent et fleurissent la tombe du chanteur disparu. 

« La famille aime la discrétion, indique ce proche des Balavoine, c'est d'ailleurs elle qui avait demandé que l'on installe un endroit à côté de la tombe pour y déposer des plaques et des fleurs. Vous remarquerez qu'il n'y a rien sur la tombe; vingt ans après, elle est restée dans un état de propreté remarquable.» 

 

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Pierre Ribault, son concierge:« On ne l'oubliera jamais »   

« C'était un type formidable, simple, gentil et très humain. » Jean-Pierre Ribault, concierge des Hauts de Biarritz, se souvient comme si c'était hier de Daniel Balavoine, locataire de la résidence de standing, qui domine la ville, en 1982 et 1983. 

Le chanteur habitait au 4e étage, un appartement d'architecte de deux pièces. « L'une des plus belles vues de la ville », dit Jean-Pierre depuis le balcon de ce logement, aujourd'hui propriété d'un secrétaire du Parlement européen.  

« Daniel est encore dans nos coeurs, on ne l'oubliera jamais, poursuit Marie-Désirée Ribault. Nous discutions souvent ensemble. Je suis originaire de l'île Maurice et l'Afrique le passionnait. On le voyait souvent quand il sortait ses gros chiens et on discutait des heures dans le hall d'entrée, le "salon oú l'on cause" comme disait Daniel.» 

Proche des gens.  Le chanteur est resté deux ans aux Hauts de Biarritz. Il était présent très souvent, « il s'arrêtait entre Paris et l'Espagne oú il avait son studio d'enregistrement, dit Jean-Pierre, concierge depuis 27 ans de la résidence. Je lui prenais son courrier et ce n'est qu'à la troisième fois que je l'ai reconnu : il a fini par me dire "je suis Daniel Balavoine, le chanteur".» 

« En fait, précise Marie-Désirée, Daniel était beaucoup plus mince en vrai qu'à l'écran ! C'est pour cela que nous ne l'avions pas reconnu de suite. Il nous disait que la télévision déformait les visages... Chaque fois qu'il était là, il passait nous dire bonjour et donnait de ses nouvelles. Il était discret, mais restait accessible.»  

« A l'époque, il avait trois voitures, se souvient Jean-Pierre, une Mercedes, une Porsche et une Jeep, il s'arrêtait pour taper la causette. Les seules fois oú il demandait un peu de calme, c'est quand il allait se baigner à la piscine de la résidence. On faisait passer le message et les résidents le laissaient tranquille. On filtrait aussi la venue des jeunes filles, très nombreuses à vouloir le rencontrer.» 


Balavoine, il y a 28 ans...

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SOUVENIRS

14 janvier 1986-2014, il y a 28 ans Daniel Balavoine disparaissait

Une petite éclaircie et un rayon de soleil en ce début d'après-midi de mardi au cimetière de Ranquine, à Biarritz, à deux pas de l'aéroport de Parme. Section 3, rangée 3, La tombe de marbre blanc et cette sobre inscription: "Daniel Balavoine 5 février 1952-14 janvier 1986." La demande de sa famille, est toujours respectée: aucun autodafé, aucune fleur sur le marbre froid (photo F. D.).

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En revanche, sur le petit périmètre qui la jouxte à l'angle de l'allée, des dizaines de bouquets de fleurs fraîches ou artificielles et des dizaines de plaques, comme celle de Lolo du 52 qui pour un des derniers anniversaires de la disparition accidentelle du "Chanteur" au dessus du désert du Ténéré rappelait: "25 ans déjà" le chanteur, ma bataille" ou une autre en marbre noir: "A toi Daniel, mon chanteur, mon ami, mon frère. A toi Daniel qui demeurera à jamais irremplaçable et dans ma vie et dans mon coeur, avec un sourire". Un petit ourson en peluche jouxte un caillou rapporté d'une plage de l'océan, proche et que son auteur a peint.

"C'est vrai, les visites se sont un peu espacées avec le temps, rappelle la gardienne, mais au printemps et chaque été beaucoup viennent s'incliner devant sa tombe". 28 ans, c'est carrément une génération, il est vrai. Un avion qui décolle rappelle que si elle ne nous apprend rien, la vie continue. Comme le chantait Goldman lorsque son ami Daniel est décédé. "Ca restera un petit feu qui ne s'éteint pas". Et particulièrement à Biarritz.

Félix Dufour pour Côte Basque People

 

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Le Bayonne de Tellechea

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PORTRAIT DE CHEF
Chef étoilé de l’Auberge du cheval blanc, sise dans le Petit-Bayonne, le cuisinier est un véritable amoureux de sa ville dont il ne se lasse pas d’arpenter les ruelles

Pour tous les Bayonnais, Jean-Claude Tellechea, c’est « Kako », et puis c’est tout. Le chef cuisinier de l’Auberge du Cheval blanc, sise en plein cœur du Petit Bayonne, est connu dans sa ville comme le loup… blanc ! « C’est vrai, ici, je connais du monde, beaucoup de monde », confirme en souriant le cuisinier bayonnais, dont la famille, native de Sare, a fait de cette auberge une adresse incontournable, seule table étoilée de la sous-préfecture. Le fiston a conquis le macaron Michelin en 1995 quand ce Bayonnais pur sucre a pris seul en main, avec son épouse, la barre du restaurant. « Si je m’en souviens ? Sûr, on avait fait une bringue terrible avec les copains pour fêter ça, jusqu’à l’extinction des lampadaires à 7 heures du matin ! »   

Le Trinquet moderne
« Ici, c’est ma cantine, mon endroit fétiche, je me sens comme chez moi chez Jean-Marie Mailharo,Jean-claude TELLECHEA (2224571).jpg qui est plus qu’un copain, il fait partie de la famille… Je fréquente cet endroit chaleureux depuis mes 18 ans, donc je connais bien la maison ! J’y mange dès que je peux, le midi, quand j’ai une coupure. J’aime cette cuisine basque, confectionnée avec des produits frais et simples. Le vendredi soir, on s’y retrouve entre amis jusqu’à plus d’heure ! Depuis mes pépins de santé, je fais très attention à ne pas dépasser les limites, ce rendez-vous me fait du bien, loin de la pression du restaurant… Le Trinquet moderne, c’est aussi un retour en enfance ; mon arrière-grand-père a construit le trinquet de Sare. Mon père y a vécu et l’a exploité jusqu’en 1956 date de son installation à Bayonne. J’aime la pelote basque, j’ai joué à main nue lors de mon enfance, aujourd’hui je joue au xoko. »

Le petit noir au Moka
Tous les matins, c’est le petit noir dans le Petit Bayonne, le fameux quartier historique de la cité basque où est implanté l’Auberge du Cheval-Blanc, rue Bourgneuf. « Chaque matin, qu’il vente, pleuve ou neige, je prends mon café au café Moka, rue des Lisses, face à l’église Saint-André. Daniel, le patron, est un personnage ! Après je vais chez Pascal à la Treille : je bois un expresso, je lis la presse, « L’Equipe », « Sud Ouest », je bataille avant de prendre mon service vers 9h30 ou 10 heures. Il m’arrive aussi d’aller boire un café chez Pantxo Darraïdou, aux halles. Je n’ai qu’à traverser le pont Pannecau… »   

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Le rail Bayonnais
« Saint-Esprit, c’est mon quartier de jeunesse : j’ai grandi à Saint-Esprit, pas loin de la gare de Bayonne, car mes parents travaillant beaucoup à l’Auberge. C’est ma marraine, Marie-Léone, que j’appelais affectueusement « atxi » qui m’a élevé dans son établissement, c’était un joli restaurant qui s’appelait Le Beausoleil. J’y ai vécu de 5 à 15 ans, avant de revenir dans le Petit Bayonne. Le Rail bayonnais, c’est un endroit magique, un fronton dans un bel écrin de verdure, un peu caché. Je jouais tous les jours à la main nue avec les copains. J’ai joué à la pelote, à un bon petit niveau, jusqu’à 15 ans. Après, j’ai joué trois ans au rugby, mais j’étais loin d’avoir le niveau de Patrick (Nadal, qui mange un peu plus loin au Trinquet moderne, NDLR), moi j’étais le spécialiste des briques (rires !). J’y retourne souvent, le lundi, jour de fermeture du restaurant : j’achète le journal, une chocolatine, je bois un café et je suis tranquille. La vue est merveilleuse sur Bayonne, c’est un havre de paix dans la ville. »  

 

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Un tour à la cathédrale
« Le restaurant ferme après le service de dimanche midi. J’en profite pour m’évader et marcher du côté de la cathédrale de Bayonne, sur l’autre rive. J’adore cet endroit, je m’assseois sur un banc du petit parc de la bibliothèque et je lis la presse. C’est un vrai moment de détente après la semaine de travail. Je suis seul, toujours… j’aime la solitude. Sur mon banc, je lis tout, ou presque, de « SOD » au « JDD » en passant par « L’Equipe » et « Aujourd’hui en France ». Je suis féru d’actualité, je m’intéresse à la politique, nationale surtout, en ce moment, il y a de quoi lire !… »    

La course à Mousserolles
Marathonien assidu, Jean-Claude Tellechea a mis sa passion de la course à pied entre parenthèses à la suite de soucis de santé. « Je m’y suis mis très sérieusement à 31 ans, j’avais des problèmes d’asthme, ça m’a fait du bien. J’ai participé à 13 marathons, je ne veux pas finir sur ce chiffre, et j’ai programmé d’en courir un quatorzième en 2015, peut-être à La Rochelle car je l’aime bien. Mon dernier remonte à 2005, et mon record date de 1995, à Saint-Sébastien, en 3h28 et 6 secondes. Je m’en souviens bien, je venais de finir un mariage et j’ai dormi deux heures ! Il y a quelques années, mon corps a dit stop. Les médecins m’ont très bien soigné et surtout m’ont obligé à changer de rythme de vie. Aujourd’hui, je fais très attention à mon alimentation, ça va beaucoup mieux et du coup, j’ai programmé une reprise en douceur de la course à pied. Je cours du côté du quartier de Mousserolles, pas loin de Saint-Pierre-d’Irube, derrière l’école. Enfant, j’y ai beaucoup joué, et maintenant je cours en faisant plusieurs fois le tour… »         

Photos Bertrand LAPEGUE

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Decouflé, c'est complet

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Philippe Decouflé ? Le nom du chorégraphe parisien, qui présente "Panorama" jeudi et vendredi à la salle Quintaou à Anglet (c'est complet) est devenu célèbre grâce à la mise en scène des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques d’Albertville en 1992. Depuis, Decouflé a monté une compagnie de danse éclectique et inventive, qui rencontre un grand succès auprès du public depuis les années 1990.

Fortement influencé par le travail d’Alwin Nikolais, Decouflé créée des " spectacles totaux ", qui incluent souvent, outre l’aspect chorégraphique, un travail plastique important (costumes, lumières, etc.), ainsi que le recours à la vidéo. C’est la première fois que la compagnie de Philippe Decouflé viendra sur la Côte basque et, qui plus est, dans la nouvelle salle Quintaou, jeudi 23 et vendredi 24 janvier avec " Panorama ". Pour sa toute dernière création, Decouflé réinvente Decouflé. Du Cirque du soleil au Crazy Horse, en passant par les Jeux olympiques d’Albertville, Decouflé a ouvert l’univers de la danse contemporaine au grand public. 

Créateur à l’imagination sans limites, le chorégraphe marie avec maestria la beauté du geste au lyrisme des images. Projections vidéo, machineries merveilleuses, effets kaléidoscopiques, costumes " haute couture "… 

Pour passer de la compilation au feu d’artifices, sept interprètes insufflent une énergie neuve à ce "Panorama ", créé en avril 2012 au Théâtre de Bretagne, en 28 tableaux jubilatoires.

"Variation bien plus que ‘’reprise’’, "Panorama" tricote et décline l’histoire de la compagnie, explique le chorégraphe. On y trouve certaines séquences issues de spectacles précédents ("Codex", "Petites pièces montées", "Shazam !"…) et, pour la première fois depuis leur création, des œuvres de jeunesse (Vague café, Jump). Mais aujourd’hui les filles dansent ce qui l’était hier par des garçons, ils font à cinq ce qui fût créé pour quatre et les petits gabarits jouent de ce qui était prévu pour les plus grands…"

Avec ce regard dans le rétroviseur, Philippe Decouflé, qui ne devrait pas être présent sur la Côte basque, rend un hommage de toute beauté à l’essence-même du spectacle vivant : la magie. Dans son monde sensuel et exubérant, merveilles côtoient chimères et trompe-l’œil. Tout simplement immanquable.

Les jeudi 23 et vendredi 24 janvier à 20 h 30, " Panorama ", de la compagnie DCA/Philippe Decouflé. C'est complet.

Les vinyls colorés d'Alex B

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LES SOIREES DE CBP
[Vernissage d'Alex B à l'Atabal vendredi 24 janvier 2014]

Ca faisait un bail que je n'étais pas revenu à l'Atabal, un endroit que j'aime beaucoup, dont j'avais couvert alex b,atabal,exposition,biarritzl'inauguration en grandes pompes lorsque j'étais en poste à Biarritz, fin 2005. En quelques années, ce quartier d'Iraty La Négresse s'est transformé et est devenu très fréquenté, alors qu'il y a quelques années, c'était le désert ! Ce vendredi soir, pour l'inauguration de l'exposition de l'ami Alex B, il pleut comme vache qui pisse !    

Pas grave, il y a déjà du monde vers 19 h 30 pour découvrir les tableaux originaux d'Alex B, qui vient du graff, et signe des oeuvres époustouflantes de portrait d'artistes soul et funky (Diana Ross, James Brown, Ray Charles, Nelson Mandela...) à partir de disques vinyles et de ses bombes de couleur ! De sa jeunesse hip hop, passée en banlieue parisienne, du côté de Villepinte, Alex B, kiné ostéopathe dans le civil, a conservé des amis (comme DJ Poska qui a mixé en fin de soirée) et des bases artistiques issues du street art.

Alex B expose ses tableaux jusqu'à fin mars à l'Atabal, déjà, vendredi soir, plusieurs personnes, séduites, ont consulté le catalogue de prix : de 1500 à 3000 euros pour la plus grande "toile", 2000 euros pour le tableau de Pharrell Williams, portrait acrylique sur des CD. Superbe !

Michel Poueyts, président de l'Atabal, était également sous le charme de l'artiste, nous confiant que la liste sur laquelle il se présentait aux municipales de Biarritz avait planché pour l'organisation d'un festival de street art. Avec Alex B, il tient déjà un ambassadeur de grande qualité si le rendez-vous mondial du street art doit un jour se faire...    

Photo pour CBP de Franck Laharrague

Anouchka Delon, l'héritière

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L'INTERVIEW de CBP

A l’autre bout du fil, depuis la Belgique et sa chambre d’hôtel de Bruxelles, la voix est pétillante et alain delon, anouchka delon, théâtre, biarritzposée. Anouchka Delon, 23 ans, est une jeune fille réfléchie qui a la tête sur les épaules. Depuis deux ans et demi, elle joue avec son père, Alain Delon, dans la pièce « Une journée ordinaire », triomphe à Paris et en province. La famille Delon viendra à Biarritz, le mardi 4 février avant la fin de l’aventure, le 9 à Albi, « dernière » qui sera captée pour la télévision.

Vous serez à Biarritz le 4 février, c’est une ville qui parle à la famille Delon, non ?
Oui, c’est vrai, j’ai passé, chaque été, toutes mes vacances d’adolescente à Biarritz, avec mon père, à l’Hôtel du Palais. On peut dire que j’ai grandi sur la Côte basque. J’ai de superbes souvenirs de cette période, mes cours de surf à la Grande Plage avec un professeur malgache, la beauté des paysages, la gastronomie du Pays basque. D’ailleurs, depuis, je suis devenue accro au fromage de brebis basque avec de la confiture de cerise noire, c’est mon péché mignon ! (rire)

Vous ferez votre avant-dernière date de la tournée à la Gare du Midi, ce sera un rendez-vous particulier ?
Oui, et non, nous terminerons cette aventure à Albi le 9 février. La pièce sera captée pour la télévision. Nous sommes lancés dans cette belle aventure depuis 2011, qui a débuté à Paris et s’est poursuivie en province. Cette semaine, nous sommes à Bruxelles. Partout, l’accueil est chaleureux, formidable. Les gens sont hyperréceptifs et attentionnés, c’est assez touchant. 

alain delon, anouchka delon, théâtre, biarritzPar rapport à l’accueil de votre père ?
Oui, c’est sa première tournée de théâtre, à 78 ans. C’est un événement et nous avons l’impression chaque soir d’être à ses côtés pour l’accompagner en tournée au contact du public, qu’il n’a jamais vraiment côtoyé puisque mon père a surtout fait carrière au cinéma. Il est très ému par l’accueil reçu… Il a toujours la pêche, c’est le métier. Chaque soir, nous jouons comme si ce devait être la dernière fois, c’est beaucoup d’émotions.

Dans cette pièce d’Éric Assous, produite par Alain Delon, il y a forcément une part autobiographique concernant votre père.
C’est certain, mon père est proche de son personnage du papa, qui vit seul depuis douze ans après le décès de sa femme ; il n’a pas l’intention de voir sa fille quitter la maison. Mon personnage, lui, ne me ressemble pas vraiment, cette pièce reste une fiction, qui traite des rapports conflictuels entre un père et sa fille.

Avec Alain Delon et Élisa Servier, vous donnez la réplique à Julien Dereims, qui est votre compagnon dans la vie, ça reste en famille !
J’ai rencontré Julien au cours Simon, où j’ai appris mon métier de 2007 à 2010, mais je ne l’ai pas pistonné (rire). C’est mon père, le producteur de la pièce, qui l’a choisi pour effectuer la tournée, c’était un autre comédien à Paris, qui jouait son futur gendre.

Le milieu artistique reste une histoire de famille, vous le ressentez ainsi ?
Oui, dans ces métiers du cinéma et du théâtre, il y a des affinités, il faut s’apprécier pour jouer ensemble, surtout quand on part des mois en tournée. Mon père travaillait souvent avec les mêmes équipes, des acteurs et actrices qui lui étaient fidèles, son réseau est impressionnant.

En profitez-vous pour lancer votre carrière ?
(Sourire)Mon père m’a accompagné sur scène pour mes débuts dans ce métier, c’est formidable. Mais la pièce se termine en février. J’ai des touches, pour le cinéma. Je ne veux pas trop en parler, tant que ce n’est pas signé. Je suis superstitieuse, vous savez…

« Une journée ordinaire », d’Éric Assous, avec Alain Delon, Anouchka Delon, Julien Dereims, Élisa Servier, le mardi 4 février à la Gare du Midi de Biarritz. Il reste quelques places à la vente. Renseignements 05 59 22 44 66 ou 05 59 59 23 79.

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"Anne est une battante"

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L'INTERVIEW DE CBP

BIARRITZ Patrick Fiori chantera avec Anne Etchegoyen dans les Landes et au Pays basque. Leur duo « Pachamama » est sur l’album « Les Voix basques » de la chanteuse et d’Aizkoa, qui est disque d’or

Patrick Fiori débarque ce matin à l’aéroport de Biarritz-Parme. Le chanteur corse participe aux deux concerts d’Anne Etchegoyen et du chœur Aizkoa à Pontonx-sur-l’Adour (40), ce soir et Biarritz, demain à l’église Sainte-Eugénie, au profit d’œuvres caritatives. Entretien depuis Ajaccio.

Comment avez-vous rencontré Anne Etchegoyen ?
C’est Michael Jones qui m’a fait écouter Anne il y a quatre ans. De fil en aiguille, j’ai posé ma voix sur « Pachamama », sur des couplets en corse écrits par Jean-Charles Papi, ancien chanteur de Canta U Populu Corsu. Deux ans après, Anne m’appelle en disant qu’elle avait signé chez Sony pour les « Voix basques ». Je l’ai félicité. Voilà comment notre duo s’est retrouvé sur cet album.

Cet album est disque d’or et meilleure vente world music de l’année, cela vous surprend ?
Non, parce que cet album a été réalisé avec le cœur, sans jeu de mots, les racines et les valeurs d’Anne. Elle a déployé depuis tant d’années une force et une énergie incroyables pour que ce projet aboutisse. Anne a choisi d’y aller à fond. Et puis ce qui me fascine, c’est que ce petit bout de femme est entourée de mecs et qu’elle fédère tout le monde ! Anne est déterminée et sait où elle veut aller. C’est une battante.

Votre duo était aussi l’occasion de tracer un pont entre Corse et Pays basque, deux régions de caractère.
Les Corses et les Basques partagent beaucoup de points communs à commencer par le chant et la musique. Les chanteurs corses comme I Muvrini ou Petru Guelfucci ont eu beaucoup de succès dans le monde, jusqu’au Québec, parce qu’ils sont de véritables ambassadeurs de la culture de l’île de beauté. Après, il y a ceux qui ont envie et ceux qui n’ont pas envie de promouvoir les valeurs de leur région…

Ce n’est pas toujours simple, ni bien vu, de faire coïncider culture locale et réussite populaire.
Le succès de Nolwenn et de ses reprises de musiques celtiques et chants traditionnels bretons a montré la voie. Le grand public répond présent quand un artiste dévoile ce qu’il a dans le cœur. Anne joue la musique qu’elle aime, elle n’a jamais oublié ses racines, d’où elle vient.

Vous avez déjà chanté ensemble en concert ?
Bien sûr, j’ai invité Anne sur ma précédente tournée, notamment lors d’un concert acoustique à Biarritz. Je lui renvoie l’ascenseur avec grand plaisir. Samedi soir, on va chanter dans une église, je ne serai pas dépaysé car chez nous, en Corse, les concerts polyphoniques ont lieu dans les églises. Ca change des zéniths (rire) !

Vous les retrouverez bientôt pour votre prochaine tournée ?
Oui, le prochain album (NDLR, le neuvième) sortira au printemps, on repartira sur les routes en septembre, au Dôme à Marseille, au Zénith de Paris, à Lyon. Nous ferons une soixantaine de dates en tout.

Jean-Jacques Goldman a-t-il travaillé avec vous sur cet album ?
Surprise (sourire). Je peux juste vous dire qu’il y aura des auteurs inattendus. Allez, je vous donne un nom : Bénabar.

La pari de Vivien Durand

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PORTRAIT DE CHEF
Vivien Durand, chef étoilé du Lieu-dit-Vin à Hendaye qui reprend le Prince Noir à Lormont

"Cest un superbe challenge à relever. J’ai été touché que de grands chefs proches de Jean-Marievivien durand,jean-marie amat,michel guérard,alain ducasse,bordeaux,restaurant Amat comme Alain Ducasse et Michel Guérard pensent à moi pour lui succéder. La décision n’a pas été facile à prendre, car j’ai ma petite famille installée ici, à Urrugne ; j’avais une clientèle très fidèle. Mais je relève le défi avec beaucoup d’envie. Et d’ambition. Je suis un fonceur !"

Le chef cuisinier Vivien Durand, 34 ans, va passer sans transition de son minuscule piano de 16 mètres carrés du Lieu-Dit Vin, où il travaillait seul, à une cuisine flambant neuve de 70 mètres carrés où officie encore la brigade de Jean-Marie Amat, monument de la cuisine bordelaise, qui rendra son tablier dans les prochaines semaines.

" Le cadre est fabuleux, le propriétaire a réalisé un travail de rénovation fantastique.  Cet endroit te prend aux tripes "

"C’est une lourde succession, j’en suis bien conscient", convient Vivien Durand, qui a décroché l’étoile en 2013 (lire par ailleurs). Vivien Durand a quitté la cave Eguiazabal en janvier et doit signer son contrat de gérant à la fin de février avec Norbert Fradin, le propriétaire du Prince Noir, à Lormont.

"Nous allons, avec mon épouse, racheter le fonds de commerce, indique le chef. La signature des papiers demande toujours un peu de temps, et il faut aussi mettre en place une équipe, la carte, prendre contact avec les producteurs locaux… Une fois le contrat officialisé, nous fermerons trois semaines, avant, je l’espère, d’ouvrir aux alentours du 20 mars."

Poussé par Ducasse

vivien durand,jean-marie amat,michel guérard,alain ducasse,bordeaux,restaurantVivien Durand avait la volonté de reprendre une affaire et de voler de ses propres ailes. Le chef multi-étoilé Alain Ducasse, chez qui il a débuté, l’a incité à sauter le pas. "J’ai croisé Alain Ducasse par hasard à Saint-Jean-de-Luz. Il a pris de mes nouvelles, m’a félicité pour l’étoile, et on a évoqué l’avenir. Il est revenu manger au restaurant. Son coup de pouce a été décisif dans ma décision. "

Tout comme celui de Michel Guérard,le chef triplement étoilé des Prés d’Eugénie, à Eugénie-les-Bains (40), un habitué du Lieu-Dit Vin. "C’est un plaisir de le rencontrer après chaque repas. Le chef Guérard décortique mes plats, les saveurs, les textures, c’est une machine [rires]. Lui aussi m’a poussé à tenter ma chance." Fort de ces appuis, le jeune cuisinier n’arrive toutefois pas en terrain conquis à Bordeaux. " Le cadre est fabuleux, le propriétaire a réalisé un travail de rénovation fantastique. Cet endroit te prend aux tripes, dans ce quartier qui me fait penser à Brooklyn, avec ce pont métallique. Il y a une âme ici."

Estampillé " Pays basque "

Le " Basque " Vivien Durand est conscient qu’il sera très attendu. " Il ne faudra pas se louper, dès l’ouverture ! Je suis estampillé "Pays basque", et je compte bien jouer cette carte terre et mer, conserver mes produits phares, comme la truite de Banca ou les poissons de la criée de Ciboure, tout en travaillant avec des producteurs locaux. J’ai envie d’importer cette touche basque à Bordeaux, dans l’assiette et dans l’ambiance générale de la salle, ce sera un lieu convivial, pas guindé du tout. Par exemple, je pense présenter en guise d’accueil des petites bouchées sur les tables des convives, des produits retravaillés, sans trop les toucher, des huîtres, un carpaccio de poissons, etc." Et le chef de conclure : "L’idée n’est pas de copier la cuisine de Jean-Marie Amat, qui a ses inconditionnels ; en plus, je ne veux pas qu’il se sente spolié. Je suis friand de nouveautés, et j’ai des idées. Je suis en pleine phase de réflexion pour l’élaboration de la carte et des menus. Je parcours les salons, je visite des petits producteurs et travaille sur la future carte des vins, qui sera très importante. Petit à petit, tout va se mettre en place…"

 

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Coups de fourchette

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CB People a testé : L'Avant-Scène, à Anglet

La note: ää1/2

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L'Avant-scène est le restaurant qui se trouve à l'intérieur de la nouvelle salle culturelle d'Anglet à Quintaou. Le bouche-à-oreille tourne à plein régime et je m'y suis rendu ce mardi midi, en compagnie de mon fils, qui avait des envies de McDo, mais j'ai résisté ! Nous arrivons relativement tard, vers 13h20 et l'on nous place sur une table de deux, l'une des rares qui reste de libre, le resto est plein, c'est bon signe. Il y a une formule du midi, qui change tous les jours, mais elle ne me dit rien : mon fiston prend le.... burger maison (toutes les adresses maintenant font des burgers, qui serait devenu selon une étude récente le plat le plus consommé en France !) et je pars pour le poisson du jour.

anglet,l'avant-scène,brasserie,quintaouAvant cela, je teste la salade César, en version petite (5€) pour voir s'il y a un chef aux commandes. Car la César, en général, est idéale pour savoir si le cuistot cuisine avec des sachets ou utilise du frais: là, pas de soucis, c'est super frais et exquis : mêmes les croûtons sont maison, salade genre mesclun, tomates cerise bicolores, deux tranches de ventrèche croustillante, parmesan et blanc de poulet cuits à la perfection. Je ne connais pas le chef, Mickaël Degueurce, mais je crois savoir qu'il a été formé dans la galaxie Ducasse (Spoon, Ostapé), a bossé avec Vivien Durand au Grand Hôtel à Saint-Jean-de-Luz et a été second au Galion, à Biarritz, bref, c'est costaud. Il était avant à la brasserie la Royale, plus haut, place Lamothe, avec son associé, l'Angloy Jérôme Bertrand. Le cuisinier est secondé par Julie Fonçarnon. Des locaux aux commandes, quoi ! 

 

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Le burger est ultra copieux, le pain rustique, steak haché, fromage de brebis, mesclun, les frites ne sont pas maison, cette variété de frites creuses et croustillantes est en tout très bonne (11,9€, il y a aussi un burger foie gras avec une tranche de foie frais!). Arrive mon poisson du jour, dans une belle assiette creuse, présentation gastronomique: le pavé de maigre, pas trop cuit, comme il faut, sans arrête, est posé sur un petit gratin de pommes de terre liées au breuil. Un petit jus crémeux émulsionné avec tomates cuites et petits oignons fondants donne une vraie touche gastro à ce plat facturé 15,9€. C'est succulent, franchement. Le service est aux petits soins, j'avais entendu dire que c'était un peu long, peut être le temps du rodage ou un soir de spectacle en pleine bourre, mais là pas de soucis, les cuisiniers cuisinent à l'instant et n'envoient pas des plats sous vide ou micro-ondés en cinq minutes !

Il est pas loin de 14 heures, on a le temps pour un dessert : le fondant au chocolat prendra 8 minutes prévientanglet,l'avant-scène,brasserie,quintaou la très avenante serveuse et je prends le tiramisu mangue. J'adore la chantilly montée au mascarpone, que je mange avec des crêpes et un caramel beurre salé maison, c'est top ! On devrait faire toutes nos chantilly au mascarpone ! Là, le tiramisu (dessert à 5,90€) est extra : la mangue est fraîche, pas dure du tout, le jus super avec ce biscuit fondant en... fond de verre. Le café, Le Gascon, est correct (1,3€), très belle tasse, à l'image du service, nickel. Les serviettes et les dessous de table sont en papier, OK, mais cela ne dénote pas dans ce cadre contemporain haut de plafond (au moins six mètres, le resto est dans l'entrée de la salle culturelle) et qui a de la gueule ! L'Avant-Scène va vite devenir une adresse remarquée à Anglet, qui n'a pas d'équivalent bistronomique dans la Cité aux 7 clochers. [Nouvelle chronique]

Chef : Mickaël Degueurce. Accueil: 14/20. Service: 15/20. Rapport qualité-prix: 15/20.anglet,l'avant-scène,brasserie,quintaou Cadre: 16/20. Toilettes: 14/20. Café (Le Gascon): 14/20. Carte brasserie, plat du jour à 10€, menu le midi à 13 euros (entrée + plat, ou plat + dessert), formule complète à 15 euros.

L'Avant-Scène à Quintaou, rue Albert Lebariller, Anglet. Tél. 05 59 01 70 95. Se renseigner pour jours de fermeture. Ouvert le dimanche matin pour le marché de Quinatou.

Pictogramme

ä J'ai mangé ää J'ai bien apprécié äää J'ai beaucoup aimé

ääää J'ai vraiment adoré

Chronique à retrouver tous les samedis.

I Muvrini, les fidèles

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EN CONCERT
à Biarritz le 24 mai 

Le « giru » d’I Muvrini, après une tournée acoustique en Belgique et aux Pays basque en février-mars, passera encore une fois par Biarritz, et la Gare du Midi, le 24 mai, une étape incontournable pour les « petits mouflons » des frères Bernardini. A chaque fois, au Pays basque, ils sont accueillis en héros et amis.

« Oui, nous aimons nous produire dans cette salle, très chaleureuse. Et puis vous connaissez nos liens très forts avec le Pays Basque. Chez vous, pour ce formidable public basque, nous sommes un peu moins exotiques qu’ailleurs, nous partageons des valeurs communes, nous nous y sentons bien, comme chez nous…», confie Jean-François Bernardini depuis son studio de la haute Corse, à Tagliu Isulaccia.

« Jeff » Bernardini est le leader charismatique des I Muvrini, le groupe corse le plus connu dans le monde. « Depuis plusieurs albums, notre volonté est d’élargir encore plus le cercle, et tant pis si les gardiens du temple polyphonique grincent des dents ; depuis longtemps, le public a reconnu les siens. En France, la variété est un gros mot. Or, la musique, c’est tout sauf la banalité. Il faut du cœur, de l’âme, de la force pour chanter… Et l’audace d’ouvrir les portes.»

En 30 ans de carrière, I Muvrini a su conserver son identité. Et défendre ardemment son île. N’en déplaise aux « traditionalistes » insulaires qui leur reproche leur modernisme et… leur succès ! « Nous transportons la beauté des chants corses sans nous laisser enfermer dans les clichés du folklore. Nous n’avons jamais prôné le repli identitaire. Notre musique est vivante, mouvante. Nous aimons aussi être là où l’on ne nous attend pas », dit Jeff Bernardini.

« On est des paysans qui chantent »
Jeff Bernardini

Le groupe, qui l’an passé à sorti un « Best of studio, un CD live et un CD de leurs plus beaux duos » (EMI) est reparti sur les routes en 2013. Les Corses s’accomplissent sur scène, et nulle part ailleurs. A Biarritz, les petits mouflons proposeront leurs plus grands succès. À chaque fois, le même triomphe, la même osmose entre ces artistes et les spectateurs, issus de régions à très forte identité, « où l’on parle deux langues ».

Ce concert devrait ressembler aux précédents entre cosmopolitisme, universalisme et militantisme. Entre chaque morceau, Jeff Bernardini se fait compteur, poète, philosophe, humoriste. Le Bastiais use dès qu’il le peut du deuxième degré pour mieux se moquer des idées reçues sur les Corses.

Aujourd’hui, le groupe de world music chante de la variété en langue corse. Mais reste bien sûr fidèle à ses racines et milite toujours dans l’espoir d’un monde en paix et citoyen. Tolérance et fraternité. Inutile de comprendre la langue corse pour s’imprégner de la force contagieuse des Mouflons.

« On est des paysans qui chantent», confiait lors d’un précédent concert à Biarritz, Jeff Bernardini qui a créé ce groupe il y a 30 ans avec son frère Alain.

En concert à la Gare du Midi de Biarritz le samedi 24 mai à 20h30. Tarifs : 41 et 44 euros.

Article à retrouver dans le supplément "Sortez" n°4 sorti ce jeudi 27 février 2014.

Olivier Quesada avec Daleman

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Olivier Quesada Tolosaest batteur professionnel. Le Bayonnais a accompagné en tournée Louis 465424_10150730452389604_788329603_9164225_658492791_o.jpgChedid, Grégoire ou Claire Keim aux percussions. Mais c’est d’abord et avant tout un musicien.

Olivier Quesada a eu le coup de cœur pour Sarah, une jeune auteur compositrice interprète originaire du Pays basque. Depuis plus d’un an, le musicien travaille avec Sarah sur un projet d’album qui arrive à son terme.

Sarah a écrit treize chansons, qui oscillent entre mélodies aussi bien entraînantes que calmes. Toujours en français, elle parvient a traiter des sujets forts et sensibles sans jamais faire rougir son auditoire ni tomber dans la mélancolie. Olivier Quesada croit beaucoup en cette « Grégoire » au féminin aux influences telles que Goldman ou Zazie.

Avec Daleman ce soir au Caveau

« Nous avons enregistré les 13 morceaux dans le studio à Bardos de Paxkal Etchepare avec Xabi Hayet à la basse et Sylvain Latreille à la guitare éléctrique, explique Olivier Quesada, à la fois réalisateur de l’album et manager de la chanteuse. En ce moment, je recherche une maison de disques sur Paris, j’ai activé mes contacts, j’ai bon espoir. Et nous allons bientôt sortir un clip. »

Olivier Quesada joue également en ce moment avec Baptiste Daleman, qui prépare son nouvel album. On retrouvera les deux musiciens, et le Bigbuddy Bamboo band, au Caveau des Augustins de Bayonne ce vendredi 14 mars en soirée. En première partie, le public local pourra découvrir Tibz, dont le disque sort prochainement grâce à Mymajorcompany.

Julien Doré a eu chaud

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JULIEN DORE VU PAR CBP

Julien Doré a adoré son séjour biarrot. Avec ses potes musiciens, il s'est... doré la pilule à la plage: "On a eu chaud, je ne pensais pas qu'il ferait aussi beau à Biarritz ! Et dans la salle, il fait une chaleur, pfffiou..." Et oui, à l'Atabal, la clim' est en option. Je n'étais pas revenu depuis un bail voir un concert dans la salle de musiques actuelles de Biarritz, et comme lors du concert de Renan Luce, il y a plus de quatre ans, il faisait une chaleur insupportable dans la salle hier soir. Au point de susciter moult commentaires du chanteur, qui a paru comme anesthésié par la moiteur d'une salle qui, elle aussi, a eu du mal à s'extérioriser alors que le concert était d'une qualité visuelle, acoustique, technique rarement vues à l'Atabal d'après les commentaires de sortie de scène...

Le LØVE Tour de Julien Doré est une pure pépite, comme son dernier album, "LØVE", son troisième,10003494_10203103812543745_640326057_n.jpg salué par la critique, dont le chanteur interprète d'ailleurs tous les titres sur scène, ou presque. Sauf erreur de notre part, Doré n'a pas chanté son hymne à Michel Platini (il avait trop chaud ?), et c'est bien dommage. Doré et ses potes musiciens, tous très stylés, barbichus et méchés, ont attaqué le show à 21h53, après avoir dîné au Café Jean du côté des Halles.Une entrée en matière pêchue ("Viborg"), dans le ton de son album electro folk avec un jeu de lumières et un son impressionnants.

Les six premières chansons sont issues de son dernier opus, c'est propre, cette alternance de paroles en français et en anglais fait mouche, le chanteur ne force pas sur sa voix. Dans son album, Doré évoque la souffrance amoureuse après le départ de l'être aimée. Il n'en rajoute pas. La salle, elle, composée d'un public quadra, pop/bobo/hipster, est étrangement calme, à croire qu'elle découvre les titres de l'album de Doré. Julien tente de remuer tout ça, "on va bouger les corps sur la prochaine chanson?" le public lève les bras à droite, à gauche, "Kiss for ever", dans le rythme, Doré fait le métier entouré de musiciens au firmament. Le son est nickel.

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A mi-parcours, "Femme like you" rappelle que Doré est bien barré, il revient avec une boule à facette sur la tête, derrière moi des pipelettes trouvent le moyen de papoter en plein concert. Manque de respect. Doré prend son ukulélé, "I want to go to Winnipeg with you" et le bichon se fait tendre avec son public proche de la transpiration, ça sent le fauve, mais Doré poursuit la route: à mi-show, c'est le tube, "Paris-Seychelles", dans une ambiance electro-pop funky superbe. Il fait toujours aussi chaud, Bichon descend dans la fosse aux lions, se balade entre ses groupies, "Ciel bleu canard"...

"On attendra l'hiver", tube imparable, son groupe toujours aussi méchu et barbichu joue à la perfection, la rythmique batterie/basse est énorme, cela n'empêche pas mes voisins de rester les bras croisés ou les mains dans les poches. Doré a dû voir des mecs plus expansifs qu'à Biarritz."Corbeau blanc", énorme, "ce soir je vous quitte", paroles prémonitoires, son et lumière magique, hypnotique. 23h18, c'est fini. Doré se fait désirer, le public le rappelle durant trois bonnes minutes, il revient, chante encore deux titres et s'en va.    

Merci à Corinne Fresil pour les photos.

Début du concert à 21h53, rappel à 23h18, fin du concert à 23h30.

La note de la soirée de CBP : 17/20.

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"Happy" from Pays basque

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